Visite à l'hopital (Bella)

Edward attendait, patient, que Carlisle ausculte Bella. La jeune humaine semblait très irritée, ce qui l’amusait beaucoup. Il devait le reconnaître, elle avait une fâcheuse tendance à provoquer des situations périlleuses et, s’il n’avait pas été là ce matin, il n’aurait pas donné cher de sa peau à elle !
Soudain, il reconnut l’odeur du sang, se raidit et un deuxième brancard arriva, transportant un Tyler très amoché. Le pauvre, il entendait ses pensées, savait qu’il était désolé pour ce qu’il avait fait. Foncer sur Bella Swan, mon Dieu, il avait surtout peur de la réaction de Mike Newton, voilà tout ! Edward s’énerva un peu, sans rien laisser paraître, au fur et à mesure qu’il décryptait les paroles de garçon. Les humains étaient si prévisibles parfois… Alors qu’il écoutait ses pensées, le pauvre Tyler se mit aussi à lui faire des excuses. Edward leva une main, protecteur, et lui assura que ce n’était pas grave. Il parlait doucement pour que Bella s’endorme, devinant que le choc avait dû être rude, qu’elle devait être très fatiguée.
Il s’assit sur un lit en face d’elle et lui sourit, narquois. A quoi pensait-elle, là, maintenant, tout de suite ? Le croyait-elle ? Allait-elle exiger plus d’explications ? Il la redoutait. Et il savait que Carlisle aussi. Son père le soutenait dans toute cette affaire bien qu’il ait été un peu mécontent qu’il mette ainsi en danger toute sa famille.
Il se rapprocha d’elle, la scruta.

-« Comment te sens-tu ? Mieux ? »

Elle était complèetement furieuse. Bella en voulait vraiment à Edward, il l'avait laissée dans une ambulance alors que ce devrait être lui coucher sur une civière. Elle boudait, elle s'était assise sur le lit d'hopital, les murs était grisâtre, rien de olus déprimant, sauf peut-être la température de Forks. Elle soupirat puis elle entendit des bruits de pas. Elle se dévissat le cou pour se tourner vers la porte et ainsi voir qui arrivait. C'était lui, qu'est-ce qu'il fesait ici? Bella lui lança un regard noir. Elle le suivit du regard tandis qu'il s'asseyait sur le lit en face d'elle. Il affichait un sourire narquois qui l'agacat. Il lui demandat comment elle se sentait, elle était furieuse contre lui et lui il lui demandait ça? Franchement, elle ne pouvait cesser de se répéter qu'il devrait être à sa place. Elle ne lui répondit pas tout de suite, il lui semblait évident qu'elle allait bien.

-« Et bien, tu m'as tirer de sous les roue d'un camion alors que tu étais à l'autre bout du parking et je n'ai rien eu qu'un petite bosse sur la tête, alors j'estime que je vais bien. »

Elle le fusillat du regard, il ne cesserait de lui mentir à propos de son affirmation sur le fait qu'il était à l'autre bout du stationnement. Elle voulut se lever, mais le médecin entra dans la pièce. Elle l'observat, il ne se ressemblait pas du tout mais tellement à la fois, la même peau pâle, les même yeux... Qui justement, ceux d'Edward lui semblèrent plus doré que la première fois qu'elle l'avait vue en face. Le docteur Cullen l'examinat, lui aussi était doter d'une beauté presqu'inquiètante. Ce qui la fit frissoner.

Elle prit du temps avant de lui répondre ce qui l’interpella. Qu’allai-elle encore lui sortir ? Il la savait perspicace, avait peur qu’elle lui serve encore une de ses répliques salées. Il fronça les sourcils lorsqu’il l’entendit, se força à rester calme. Elle allait se lever lorsque Carlisle débarqua, lui sauvant la mise.

*Edward ! Sois donc un peu plus prudent !*

Il se raidit en entendant les remontrances de son père, ne s’en offusqua pas cependant. Et Bella était là, tranquillement allongée sur son lit blanc, le fixant comme s’il sortait d’un film hollywoodien. Franchement, il avait du mal à comprendre ça, le pourquoi du comment les humains les trouvaient extraordinairement magnifiques.
Carlisle l’ausculta rapidement avant de décréter qu’elle n’avait rien mais qu’elle devait faire attention des fois que… Alors Edward se leva, adressa un signe d’adieu à son père et se dirigea vers la porte non sans avoir intensément observé Bella avant. Il avait encore envie de lui parler, il avait envie de lui dire qu’il était heureux qu’elle soit vivante, qu’il ne regrettait en rien son geste mais à la place, il lui tourna le dos, signe suprême de l’indifférence.
Il marchait lentement cependant, tentant le diable. Il voulait qu’elle l’appelle, il avait encore envie d’entendre le son de sa voix, de sentir son parfum si sucré…
Il se retourna pour voir si elle était là, décidant que, si oui, il lui parlerait cinq minutes, si non, il partirait.

Bella fut réfrigérer par la froideur de son interlocuteur. Il partie avec une telle non-chalance qu'elle se demandait si cela l'affectait. La jeune femme l'observat partir sans un mot. Pourquoi sortait-il? Se fichait-il complètement de lui avoir sauver la vie? Peut-être qu'il le regrettait... Ces pensées attristèrent Bella. Pourquoi l'avait-il sauver si il le regrettait? La juene femme se leva rapidement de son lit d'hopital et bondit vers la porte. Elle regardat Edward qui partiat. Il lui fesait dos, elle en profita pour le détailler un peu. Même de dos il était magnifique. Comme ses frères et soeurs... Comme son père, Edward avait une étrange beauté qui se distinguait des autres. Elle prit du temps avant d'arriver à sa hauteur, mais Bella réussi à ratrappat le jeune homme. Elle avait l'intention de lui poser quelques questions.

-« Dit-moi, si tu regrettes de m'avoir sauver, pourquoi l'as-tu fait, alors? »

Sa voix était un peu fâchée bien que son regard fut triste. Elle se demandait ce qu'elle avait de mal pour qu,il se comporte ainsi avec elle. Déjà, elle se rapellat la dureter qu'il avait eu en cours de science, puis sa visite chez elle... Pour finir avec son sauvetage dans le parking de l'école. Il avait semblé si différent à toutes ces fois! C'en était déroutant. La jeune fille fuyat le regard du garçon. Elle n'avait pas envi de rencontrer ses prunelles dur et froides... et noires comme le charbon contrairement à l'or liquide de quelque fois... Soudain, elle se demandat si il portait des verres de contact, il devait bien, sinon ses yeux serait toujours noirs, ou touours caramel.

Même s’il ne le dit pas à voix haute, Edward était content que Bella revienne vers lui, très content même. Il allait lui sourire lorsqu’il entendit ses paroles ce qui activa son courroux. Ainsi, elle pensait qu’il regrettait son geste ! Elle était folle ma parole ! Il se retourna pour lui faire face, furieux à présent. Comment pouvait-elle lui dire cela ? Comment pouvait-elle penser cela ? Une fois de plus, il s’exaspéra de ne pouvoir lire dans ses pensées, se sentit encore plus frustré qu’à l’ordinaire.
Il fronça les sourcils, se força à se contrôler. Lorsqu’il s’exprima, sa voix était encore plus froide qu’à l’accoutumé, distante.

-« Tu penses vraiment que je regrette de t’avoir sauvé la vie ? Très bien, si c’est ce que tu penses. »

Il n’allait pas lui expliquer à quel point elle l’avait vexé, à quel point il avait risqué de mettre les siens en danger pour la sauver. Non, il ne lu dirait rien de tout cela. Pour la simple et bonne raison qu’il ne devait pas plus s’impliquer avec elle. Il devait la fuir, pour son bien et celui de sa famille. Savait-elle à quel point elle sentait bon, à quel point il lui était difficile de se retenir alors que son odeur emplissait tout le couloir ? Non, elle ignorait tout cela. Elle, elle devait juste se dire qu’il ne l’appréciait, qu’il n’appréciait personne comme tous les lycéens de Forks le pensaient si bien. Soit, c’était sûrement mieux comme ça.
Il tourna les talons, se dirigea vers la sortie.

Bella fut totalement réfrigérer par le ton d'Edward, lui qui était si poli d'habitude... Elle resta un instant sans bouger, raide comme une barre. Elle se demandait ce qu'il avait voulut dire par-là, peut-être n'avait-il pas vraiment regretter son geste. Elle avait envie de le retenir, de lui dire quelque chose qui ne le facherais pas. Mais Bella n'avait aucune idée de quoi lui répondre. Elle n'avait pas envie de vexer Edward, car elle avait senti que sa remarque lui avait déplut et elle n'avait pas l'intention de revenir là dessus. Avant qu'elle n'ai pu se rendre à la porte de sortie, elle marchat, très vite, il donnait l'impression de courir, puis tenta d'arriver à sa hauteur. Elle tenta de prendre un ton doux, pour ne pas mettre plus en colère, que ce qu'il n'était déjà, son interlocuteur.

-« Edward, attend... Explique moi comment tu as fais! »

Elle avait vraiment envie de savoir comment, comment. Il l'avait sauver alors qu'il avait été si loin! Et il s'était rendut proche d'elle avec tant de rapidité, c'en était presque impossible. Elle le regardat longuement, de côté seulement. Bella ne comprenais pas se que c'était passer. Enfin, elle comprenais ce qu'elle avait vu, sans plus.

Alors qu’il partait, décidé, elle le rattrapa, à son plus grand dam. Comment pouvait-il lutter contre elle alors qu’elle lui courait après ? Décidément, Bella Swan était son démon personnel, sortie de nulle part mais créer spécialement pour le faire souffrir, pou qu’il perde la raison. Il avait envie de lui dire la vérité, fit un effort surhumain pour la lui cacher. Ses yeux avaient retrouvé leur douceur mielleuse dés qu’il avait posé son regard sur elle. Comment faisait-elle cela ? Juste un regard et il perdait ses moyens. Il se força à prendre une grande inspiration, très mauvaise idée puisque l’air était empli du parfum de la jeune fille.

-« Ecoute Bella, je risque fort de te décevoir mais je n’ai rien fait ! J’endosse injustement le rôle du super héros alors que je n’en suis pas un ! Mais qu’est ce que tu vas imaginer ! »

Il leva exaspéré ment les yeux au ciel puis se remit à la fixer. Il avait parlé sur un ton calme, assuré, comme s’il sous-entendait que c’était elle la folle et non lui. Mentir, il était un professionnel dans ce domaine. Normal, il avait pour lui seul un siècle d’expérience et de situations compliquées –à l’exemple de celle-ci- dans lesquelles il avait usé de son regard de velours et de sa voix mielleuse. Alors, elle aussi, il pouvait la berner. Sauf que, ici c’était un peu différent parce qu’il n’entendait pas ses pensées.
Alors qu’il réfléchissait, il ne se rendait pas compte que son visage lisse et sans défaut prenait un aspect légèrement inquiet. C’est alors qu’il entendit Newton, se retourna et lui sourit. Pauvre Mike, il maudissait intérieurement « cette saleté de Cullen » et se voyait déjà raccompagner Bella chez elle. Edward étouffa un grondement.

-« Je te laisse, la cavalerie débarque ! »

Il fit quelques pas, se retourna une dernière fois.

-« A demain à l’école. Et passe le bonjour à ton petite copain » rajouta-t-il ensuite, moqueur.

Il n’avait pas pu résisté à l’envie de l’embêter un peu. Et puis, l’amour était proche de la haine alors, autant jouer sur tous les tableaux….

» Bella Swan